Bienvenue sur le site de Françoise Buire, iconographe orthodoxe à Vézelay (Atelier à son domicile)

Présentation de l’iconographe

Issue d’une longue lignée de coloristes champenois - les Buire -, j’étais sans doute destinée à la peinture. De fait, c’est très jeune que j’ai décidé de m’y consacrer et après des études artistiques à l’Académie Charpentier, où je me préparais à entrer à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, ma vie a été "retournée" par ma conversion, d’abord, puis par la rencontre avec les orthodoxes de Paris.
En devenant orthodoxe en 1968 j’ai bien sûr découvert les icônes et je suis devenue l’ élève de Léonide Ouspensky*qui m’a initiée à cet art sublime.
J’ai eu la chance de rencontrer quelques mois avant sa mort, le père Grégoire Krug, alors qu’il peignait (et repeignait sans cesse) les fresques du Skit du Mesnil Saint Denis.
Devenue membre de la paroisse française de la cathédrale St Alexandre Nevsky de Paris et tout en continuant l’apprentissage de l’iconographie, j’ai créé, à la demande du père Boris Bobrinskoy (+ en 2020), le premier groupe de catéchèse en français pour les enfants et je l’ai animé pendant quelques années. Cet engagement m’a conduite à suivre les cours de formation pour catéchistes que donnait à l’époque le père Cyril Argentis, à l’Institut de théologie St Serge de Paris.
J’ai également eu la chance de rencontrer, d’échanger, et souvent aussi de partager la vie liturgique avec des être lumineux comme le père Pierre Struve - mon premier père spirituel -, son ami Mgr Georges Khodr’ du Mont Liban, le père Serge Chevitch, le père Alexandre Turincev et des théologiens tels que Paul Evdokimov, Olivier Clément, père Boris Bobrinskoy.

Par la suite, j’ai assuré la catéchèse des enfants de la paroisse St Séraphim de Sarov de Gagny en Seine St Denis. Le fait de vivre et d’exposer mes icônes dans ce département dont les habitants étaient particulièrement confrontés à des difficultés de vie et dont beaucoup ignoraient tout de Dieu a été pour moi l’occasion de découvrir à quel point un art sacré, quand il est resté fidèle à la Tradition, quand il est "intact" et donc vrai, authentique, touche absolument tout le monde.
Et comme le disait Leonide Ouspensky, si l’on regarde une icône, c’est réciproque : l’icône aussi vous regarde.
Devant l’icône chacun ressent, même sans en prendre conscience, même sans le formuler, qu’il est plus qu’un être humain, qu’il porte en lui le germe divin.

Résidant à Vézelay depuis 26 ans, j’y vis désormais seule depuis que mon époux nous a quittés, "né au ciel" le 9 août 2021.
Mais la grâce de Dieu et la grâce du lieu ne cessent de m’inspirer et je peins chaque jour, consciente du Don qui m’est fait.

Je reçois dans mon atelier toute personne désireuse de contempler ou de se documenter sur les icônes. (voir mes coordonnées dans "contact").

* Léonide Ouspensky est un célèbre iconographe et iconologue orthodoxe, né en Russie 1902 et décédé à Paris en 1987. Il était l’ami du moine Grégoire Krug, lui aussi iconographe.