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Le Christ à Gethsémani

Pour cette icône, je me suis inspirée d’une fresque byzantine. Le Christ est représenté tel que l’évangéliste nous le décrit, lors de sa dernière nuit, nuit d’angoisse totale, avant son arrestation.

Le fond bleu nuit, l’évocation du Mont des oliviers (pente accentuée indiquant la « montée » vers sa passion, l’olivier qui se détache sur le fond sombre), le manteau roulé à ses pieds, l’attitude de dénuement total du Christ viennent en contre-point de la « verticalité » de la silhouette du Christ (accentuée par le plissé). Ses mains tendues en prière expriment à la fois le « si c’est possible que cette coupe s’éloigne de moi » et le « mais que Ta Volonté soit faite et non la mienne ». Comme il est écrit dans Luc, un « ange vînt pour le réconforter ». Néanmoins c’est bien une coupe qu’il lui tend et dans ce geste de réconfort, on peut lire aussi un « encouragement » à aller jusqu’au bout de sa mission.